| BOUQUIN |
Qui a tué Pamela Rose ?
Qui a tué Pamela Rose ?
| FICHE TECHNIQUE |
Titre : La vérité sur l'affaire Harry Quebert
Auteur : Jöel Dicker
Quand ? 30 Juin 2007
Où ? Suisse
Publié par Editions de Fallois / L'Age d'Homme
Quoi ? L'amour noire
Nombres de pages : 670
Raconte (mais pas tout)
2008, Marcus Goldman est un jeune écrivain new yorkais qui récolte tout juste les lauriers d'un premier best seller. Mais son éditeur, qui s'impatiente de le voir écrire un autre livre, ne sait pas que son poulain a le syndrome de la feuille blanche.
Entre temps, son mentor, Harry Quebert, est arrêté à Aurora, petite ville du New Hampshire aux Etats Unis, pour le meutre de Nola Kellergan, tuée en 1975. Les autorités ont retrouvé la dépouille de Nola, enterrée dans le jardin de Harry.
Malgré les apparences, Marcus ne croit pas à la culpabilité de son ami et commence l'enquête pour l'innocenter.
UN PREMIER COUP DE MAÎTRE
Il y a des bouquins dont la lecture nous bouleverse. Celui-là en fait partie. En effet, lorsqu'on m'a mis le pavé dans les mains, je connaissais ni l'auteur, ni l'histoire. De plus, les 670 pages du pavé ont eu tendance à me faire un peu peur.
Mais bon, je suis bien arrivé au bout du "Seigneur des Anneaux", donc 670 pages, c'est du tout cuit.
Or, je ne m'attendais pas à ça. Même en pensant à une histoire tordue avec une intrigue à tiroirs, on ne peut pas imaginer les rebondissements qu'on va subir.
Joël Dicker joue avec notre désir de savoir. Il nous emmène sur une piste pour mieux nous annoncer qu'on fait fausse route. Du coup, on navigue entre l'étonnement, le soulagement puis l'agacement, puis la colère... On en voit de toutes les couleurs, et on ressort un peu fatigué de la lecture du livre. Fatigué mais content aussi. Je dirais même triste mais content. Triste d'avoir fini une bonne histoire, mais content d'avoir vibrer autant. On a trituré notre cerveau pendant toute la lecture, mais pour mieux être époustouflé (presque) à chaque page. D'ailleurs, plus l'histoire donne des éléments sur l'enquête, moins on voit comment tout ça va finir..
Jusqu'à la dernière page, on se pose des questions. On se demande même, jusqu'à la fin, si l'auteur ne va pas nous faire une dernière pirouette dans les 5 dernières lignes du livre. Oui avec Jöel Dicker, on lève pas les bras avant l'arrivée, surtout pas !
On ne dirait pas comme ça mais Joël ne plait pas à tout le monde. On lui reproche son style, ses codes, son côté peu académique.
Mais bon, je suis bien arrivé au bout du "Seigneur des Anneaux", donc 670 pages, c'est du tout cuit.
Or, je ne m'attendais pas à ça. Même en pensant à une histoire tordue avec une intrigue à tiroirs, on ne peut pas imaginer les rebondissements qu'on va subir.
UN ÉCRIVAIN PLEIN D'AUDACE
Jöel Dicker n'est pas un écrivain très académique. Pour son deuxième ouvrage, il choisit d'écrire un livre en français (lui le suisse de naissance) sur une histoire qui se déroule aux États Unis, entre New York et le New Hampshire, un coin des États Unis où il ne se passe...rien.
Mêler à la fois une histoire de meurtre, mais aussi de l'amour, de la tristesse, du bonheur, de la solitude, du glauque et tout un tas de sentiments bruts, est en soit un exploit. Grâce au suspense omniprésent dès les premières pages, l'intrigue tient et on veut très vite savoir qui a fait ça. Qui a commis cet horrible meurtre ? Qui a tué Nola Kellergan ? Nola, cette jeune fille si belle, si gentille, aimée de tous. Ou bien, Nola, cette ado pas comme les autres, était elle vraiment ce qu'elle prétend être ?
Joël Dicker joue avec notre désir de savoir. Il nous emmène sur une piste pour mieux nous annoncer qu'on fait fausse route. Du coup, on navigue entre l'étonnement, le soulagement puis l'agacement, puis la colère... On en voit de toutes les couleurs, et on ressort un peu fatigué de la lecture du livre. Fatigué mais content aussi. Je dirais même triste mais content. Triste d'avoir fini une bonne histoire, mais content d'avoir vibrer autant. On a trituré notre cerveau pendant toute la lecture, mais pour mieux être époustouflé (presque) à chaque page. D'ailleurs, plus l'histoire donne des éléments sur l'enquête, moins on voit comment tout ça va finir..
Jusqu'à la dernière page, on se pose des questions. On se demande même, jusqu'à la fin, si l'auteur ne va pas nous faire une dernière pirouette dans les 5 dernières lignes du livre. Oui avec Jöel Dicker, on lève pas les bras avant l'arrivée, surtout pas !
JEUNE ET CONTROVERSÉ
Joël Dicker |
En même temps, quand on sait le nombre d'écrivains qui galèrent dans l'ombre, la destinée de l'écrivain Dicker est incroyable. La trentaine à peine révolue, Joël Dicker a tout réussi très vite : il publie "L'Affaire Harry Quebert" en 2012, fait partie de la sélection finale pour le Goncourt 2012 et gagne le Grand prix de l'académie française, tout ça en vendant 3 millions d'exemplaires de son roman en 2015 à travers le monde.
Bref, un écrivain qui casse les codes, qui écrit un best seller en français, un livre sur les Hamptons américains, peut susciter un certain agacement. Et c'est surement ça qui agace les puristes. Que quelqu'un ait réussi à plaire au public comme aux académiciens.
FAUT-IL LE LIRE ?
Oui, de toute façon, il faut au moins essayer. Que ça soit d'une traite ou petit bout par petit bout, c'est une enquête bouleversante ! C'est même un récit qui touche de nombreux sujets donc beaucoup restent encore d'actualités (on ne peut pas s'empêcher de penser à Weinstein & Co, par exemple). Et franchement, peu importe comment le qualifier. Roman de gare, de plage, classique sur les bancs de l'école, il mérite de toute façon le destin que vous lui réserverez (si vous arrivez au bout).
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Sources : Wikipedia