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La vie rêvée de Walter Mitty

| CINÉMA |

Ben Stiller, du rêve à la réalité

| FICHE TECHNIQUE |


Réalisateur : Ben Stiller
Avec Ben Stiller, Kristen Wiig, Shirley Mac Laine, Adam Scott, Kathryn Hahn, Sean Penn, Patton Oswalt
Quand ? 2013
Titre Original : The secret life ot Walter Mitty
Où ? Etats-Unis
Distribué par Twentieth Century Fox
Combien ? 90 000 000 $
Quoi ? Initiation à la vie
Raconte (mais pas tout)
Walter Mitty travaille à la rédaction du magazine Life et s'occupe des négatifs des photos du journal. Il est aussi un doux rêveur. Il oscille entre deux mondes. Celui de sa vraie vie, qui ferait passer un épisode de Derrick pour un reportage sur le spring break. Et celui de ses rêves, et de ce qu'il voudrait être, c'est à dire une sorte de super héros play boy très sür de lui.
Trois événements vont bouleverser sa vie : le rachat de son entreprise par un groupe avide de profit et de licenciements, la perte du négatif de la couverture du dernier numéro de Life qui lui était confié, et la rencontre de Cheryl, une collègue dont il est secrètement amoureux. 3 raisons qui vont changer sa vie à jamais !

| BANDE ANNONCE |

DOC, MA VIE EST CHIANTE. JE FAIS QUOI ?
Alors moi, je vous conseille le gaz. Hin hin ?
Non, y a mieux à faire, croyez moi ! Beaucoup mieux à faire. Et Walter Mitty en sait quelque chose sur le sujet.
UN PROJET PLEIN DE POUSSIÈRE

Car, avant que Ben Stiller se pose derrière la caméra pour faire son 5ème long métrage, il s'en est passé des choses.

Tout d'abord, il faut savoir qu'au tout début, cette histoire est une nouvelle écrite par James Thurber publié en 1939The Secret Life of Walter Mitty.

Ensuite, il y a eu une adaptation cinématographique en 1947, intitulée La vie secrète de Walter Mitty que je n'ai pas vu, mais qui a l'air sensiblement différente.

Enfin, quand le script ressort des cartons en 1994, il passe de mains en mains, pour finir dans celle de Ben Stiller, qui venait pour le casting du premier rôle et qui a finalement convaincu les producteurs sur sa vision du film.


UNE COMÉDIE À LA BEN STILLER ?

C'est ça qui est le plus étonnant. Ça ressemble pas trop à du Ben Stiller. Vu les films qu'il a réalisé auparavant (Disjoncté, Zoolander, Tonnerre sous les tropiques), on pourrait se dire que Ben Stiller va faire du film une belle blague. Et bien non, il respecte l'histoire et n'a pas eu une vision potache de ce quadragénaire barbant et conscient de l'être.

Ben ne peut pas s'empêcher de balancer quelques blagounettes, donc ça reste quand même une comédie. Mais, au final, c'est bien plus que ça. Car, dans la vraie vie, quand on décide de franchir des étapes, de prendre des décisions, de changer une bonne fois pour toute, c'est pas facile. Ou plutôt, on s'imagine que c'est pas facile.

Walter Mitty est pas le gars à se mettre en avant. Timide, réservé, il préfère laisser la lumière aux autres. Lui ne rêve pas de ça. Non, il rêve d'autres choses. De voyage, d'amour, de sensations pures et fortes. Mais il n'a jamais osé se jeter à l'eau. Ou plutôt, il n'a pas encore osé. Car écrire enfin sa propre histoire, il n'attend que ça.

Un concours de circonstances va le pousser à le faire. Son entreprise, Life Magazine, est rachetée, et Walter est responsable de la dernière photo de couverture du magazine imprimé, sauf qu'il a paumé le négatif.
Au pied du mur, il est contraint de partir à la recherche du négatif avec sa mallette sous le bras aux quatre coins du monde.


LE VOYAGE INITIATIQUE

A partir de ce moment-là, Il décide donc de changer de vie. Mais il ne le sait pas encore.
Groenland, Islande, Afghanistan, Walter coure, aime, nage, fait du longboard, visite, rencontre des gens. Bref, Walter s'enrichit, et nous aussi, grâce à lui.

La bande originale mélodique et pop rock de Théodore Shapiro colle parfaitement à l'ambiance, les seconds rôles sont savoureux, et la photographie du film reste gravé dans les rétines.

La course au négatif vire au voyage initiatique, et le film laisse échapper un sentiment de bien être qui ne nous lâche plus au fur et à mesure que le film avance. C'est un film qui fait voyager, et ça fait du bien. On respire donc un grand coup et on dit merci Ben Stiller (si un jour, on m'avait dit que j'allais remercier Ben Stiller...)

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