| WHY THIS SONG ? |
Ici on s'intéresse à la chanson "Around the fur" qui est aussi le nom du deuxième album de Deftones.
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Chanson : Around the fur
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Groupe/Chanteur : Deftones
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Album : Around the fur
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Année : 1997
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Piste n°4
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Durée : 3min31
Mais tout va bien, Deftones commence à être connu et reconnu comme un élément montant de la scène néo métal donc, c’est la banane !
Du coup, pour faire ses 10 000 pas par jour, il fait du lèche vitrines près du Capitol Mall, quand des silhouettes agitées attirent son regard derrière les vitres d’un magasin de vêtements de luxe.
Une femme, la cinquantaine, mi-Christine Boutin, mi-Arielle Dombasle, qu’on appelera Boubasle, une énorme fourrure au cou, aboie des ordres plus cons les uns que les autres à une bande d’employés transformés en serpillière usée pour l’occasion.
Ils récurrent consciencieusement les 5m² qu’occupent la mégère, à grands coups de génuflexions et lipettes intempestives mendiant quelques deniers en plus.
- Bande de larves, qui a mis de la Volvic dans mon Evian ? s’écrie Boubasle, toisant les trois énergumènes qui avaient soudainement changer de statut, passant d’êtres humains à bousier en l’espace d’une minute.
Boubasle, apparemment dans un état second, fait tournoyer sa fourrure de lapin Angora autour de sa tête, avant de la lancer dans la face de la
- Va poser ma fourrure dans ton vestiaire, vilaine gueuse ! Fais y attention, elle a autant de valeur que ton boui-boui dégueulasse. Et amène moi un café aussi. Un chococino Dolce Gusto, pas trop serré, je pense que j’en ai pour l’après midi.
- Mais madame Boubasle, nous n’avons qu’une machine Nespresso ! s'écrie esclave N°1.
- Quoi ? Tu oses me répondre ? Georges Clooney est un ringard, et son café est ignoble ! Ramènes moi une Dolce Gusto, ou je fais un carnage dans ton taudis, raclure de bidet !
Chino regarde la scène, effaré, avec la bouche légèrement ouverte, incapable de sortir un son.
“Hey Chino, ça fait longtemps ! Qu’est ce que tu deviens ?” m’écriai-je promptement.
Oui, j’étais là, et alors. Je vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire. J’ai un petit pavillon en résidence secondaire en Californie, et je n’en ai pas honte. Et oui, Chino est une vague connaissance. Il m’appelle de temps en temps pour se fournir en Ferrero Rocher (mais plus en coke).
- Ça va, ça va... Un peu ballonné mais ça va.
- Ah tu sors du Kebab du coin de la rue toi ? Je t’avais dis qu’il fallait l’éviter celui là !
- Hein ? Quoi ? Mais non, c’est juste que je viens de croiser une connasse de bourge avec sa fourrure autour du cou, qui traitait les employés d'un magasin comme des merdes ! Ça m'a vénère grave ! J’avais juste envie d’entrer dans le magasin, soit pour lui gerber dessus, soit pour lui claquer le beignet.
- Et pourquoi pas les deux !
- Suis connu ici, peux pas me permettre.
- Mh, ça ferait une bonne chanson ça ! Une débile qui maltraite les autres, juste parce qu'elle a une carcasse d'animal qui coute la peau du fion autour du cou...
- …
- Hey Chino, mais attends ! On a pas parlé de ta commande de Ferrero ! J'ai des Mon Chéri à te proposer aussi, c'est pareil !
Et hop, pas même un “merci” ou un “au revoir”, je regarde Chino partir en courant comme un “Forrest Gump” sous acide, manquant de perdre complètement son baggy, qui descendait de 15 cm à chaque enjambée sur ses Adidas Superstar.
Quelques mois plus tard, je découvre, un sourire en coin, "Around the fur", 4ème chanson de l'album éponyme de Deftones...
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Hey vanity, this vile's empty, so are you
Hey glamorous, this vile's not god anymore... yeah
Speak, I don't get it
Should I ignore the fashion
Or go buy the book
I don't want it
I just want your eyes fixated on me
Coming back ah
Coming back around the fur
Prostitute, climb back down from the floor
Please don't fuck around and die like this
'Cause I love, her
Speak, I don't get it
Should I ignore the fashion
Or go buy the book
I don't want it
I just want your eyes fixated on me
Coming back ah
Coming back around the fur
Speak speak you're so bad to me
I don't want to get dressed over anyway
Come on have some fun
Speak
You're a liar
You're a liar and I don't care about ah!
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Hey glamorous, this vile's not god anymore... yeah
Speak, I don't get it
Should I ignore the fashion
Or go buy the book
I don't want it
I just want your eyes fixated on me
Coming back ah
Coming back around the fur
Prostitute, climb back down from the floor
Please don't fuck around and die like this
'Cause I love, her
Speak, I don't get it
Should I ignore the fashion
Or go buy the book
I don't want it
I just want your eyes fixated on me
Coming back ah
Coming back around the fur
Speak speak you're so bad to me
I don't want to get dressed over anyway
Come on have some fun
Speak
You're a liar
You're a liar and I don't care about ah!
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Chino a voulu décrire et critiquer un pan de la société de consommation et ce qui est à la mode, à travers des personnes vaniteux et vides.
C’est donc un monde qu’il ne comprend pas et qui malgré tout commence à tourner autour de lui. Il se demande s’il doit agir comme les gens attendent qu’il agisse, ou s’il doit passer par sa propre voie.
Il ne veut pas de tout les codes du côté glamour et du monde ”autour de la fourrure”. Il veut juste que les gens le voit tel qu’il est.
La métaphore de la fourrure explique que de l’extérieur, la fourrure paraît douce, belle, mais à l’intérieur, ça reste un animal mort comme les gens qui la porte